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Le malinois dans les médias

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jordring34
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Re: Le malinois dans les médias

Messagepar jordring34 » lun. 27 juil. 2020 13:40

Hello a écrit :Je n'arrive pas a lire ton lien Macqma ;)


Je ne pense pas qu'il y ait de lien, le texte est sous la photo :D

Sont doués nos loulous :)

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yannick
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Re: Le malinois dans les médias

Messagepar yannick » lun. 27 juil. 2020 15:47

ur la piste de chiens détecteurs de Covid-19
Des expérimentations ont été lancées à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, dans le Val-de-Marne, ainsi qu’en Corse pour entraîner des canidés à reconnaître les personnes contaminées par le nouveau coronavirus.

Par Mathilde Gérard Publié le 28 mai 2020 à 21h37 - Mis à jour le 29 mai 2020 à 16h33

Temps deLecture 6 min.


Un chien s’entraîne à détecter le Covid-19 sur des échantillons de sueur, prélevés sur des patients, à l’Ecole vétérinaire d’Alfort, le 19 mai.
Un chien s’entraîne à détecter le Covid-19 sur des échantillons de sueur, prélevés sur des patients, à l’Ecole vétérinaire d’Alfort, le 19 mai. BENOIT TESSIER / REUTERS
Oslo est un berger belge malinois de 18 mois, au flair déjà bien affûté. Devant lui sont disposés quatre supports métalliques, contenant chacun un échantillon de sueur humaine, recueillie sous les aisselles à l’aide de compresses. Trois filtres proviennent de personnes n’ayant pas croisé le virus, et le quatrième, d’un malade testé positif au SARS-CoV-2. Après avoir humé les quatre supports, en quelques secondes, Oslo revient sur ses pas et s’assoit devant le deuxième porte-filtre, celui contenant la compresse du malade. Son maître le récompense aussitôt en lui donnant son jouet préféré.

L’exercice sera répété plusieurs fois, en ce mercredi 27 mai, à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA, Val-de-Marne), avec quatre chiens et de nouveaux filtres placés dans un ordre différent : les canidés parviendront à chaque fois à « marquer » l’arrêt devant le filtre des personnes infectées par le nouveau coronavirus.

Depuis plusieurs semaines, Dominique Grandjean, professeur à l’ENVA et chef du service vétérinaire de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, a réuni des chercheurs vétérinaires, des équipes cynophiles et des pompiers pour conduire une expérimentation sur la détection du Covid-19. « Cela fait des années qu’on entraîne des chiens à la détection médicale précoce de certaines pathologies, comme le cancer du colon ou la maladie de Parkinson, avec des résultats très probants », explique-t-il. Quand l’épidémie due au nouveau coronavirus s’est installée en France, le vétérinaire a très vite voulu savoir si les chiens pouvaient flairer la présence du Covid-19.

« 95 % de résultats positifs »
A ce stade précoce de l’expérimentation, menée avec une vingtaine de canidés, qui ont réalisé environ 400 exercices, Dominique Grandjean l’assure : les malades du Covid-19 ont une odeur spécifique que les chiens peuvent détecter. « On a 95 % de résultats positifs. Et quand il y a des erreurs, il s’agit plutôt de faux positifs que de faux négatifs, ce qui signifie qu’on ne passe pas à côté de malades. »

Aymeric Bénard, vétérinaire : « Le chien a des capacités olfactives exceptionnelles, qu’on est loin d’imaginer. Il est possible qu’il détecte des traces infimes qui ne seraient pas identifiables en laboratoire. »

A Ajaccio, où une expérience similaire est menée en accord avec la préfecture et l’agence régionale de santé, Aymeric Bénard, vétérinaire chef du service d’incendie et de secours de la Corse-du-Sud (SIS-2A), confirme : « On constate une très bonne sensibilité du chien à cette odeur, et un marquage particulièrement franc sur les prélèvements positifs au Covid. »

Une nouvelle phase expérimentale, qui débutera en juin, devra déterminer le taux de sensibilité précis de cette méthode. « On sait que les valeurs sont très bonnes et qu’elles permettront de classer les chiens parmi les outils de détection les plus sensibles », avance M. Bénard. Dans cette phase 2 de recherche seront notamment testées des méthodes de « double détection en aveugle » (avec deux chiens passant sur les mêmes filtres, sans que leurs maîtres sachent quels filtres sont positifs).

A l’Ecole vétérinaire d’Alfort, les chiens enrôlés viennent d’entreprises privées spécialisées dans la détection d’explosifs en aéroport, ainsi que de la brigade des pompiers de Seine-et-Marne. Les chiens de cette dernière, habitués à intervenir sur des scènes d’accident ou à rechercher des disparus, ont eu besoin de quelques jours d’entraînement de plus que leurs congénères intervenant en aéroport. Mais ils ont suffi à former ces remarquables chiens de race.

« Certains chiens ont plus de facilités que d’autres sur le plan de l’apprentissage et se prêtent plus volontiers au jeu », souligne Aymeric Bénard. En Corse, c’est une malinoise de la gendarmerie nationale de 8 ans, forte d’une longue carrière de recherche de stupéfiants, qui s’est montrée la plus performante. « Elle savait déjà rechercher une odeur spécifique. Elle n’a eu qu’une nouvelle odeur à intégrer à son panel de référence », relève le vétérinaire.

A ce stade pourtant, nul ne sait ce que détectent précisément les canidés dans le cas du Covid-19. « Avec ce protocole, les chiens ne détectent pas le virus, mais ce qui résulte de l’action du virus en bout de course », précise Dominique Grandjean. Des tests virologiques, dits PCR, ont été pratiqués sur la sueur de personnes malades, et les résultats sont tous revenus négatifs. Un point qui a facilité les recherches : « La sueur est non contaminante, cela veut dire qu’il n’y a pas de risque à manipuler les échantillons », rassure le docteur Grandjean.

Pas de charge virale, donc, mais un marqueur olfactif de la maladie. Lequel ? L’incertitude sur le mécanisme vaut au professeur Grandjean d’essuyer certaines réserves quant à son étude. « On m’accuse de ne pas avoir d’abord isolé la molécule qui fait que les chiens marquent. Mais, avec cette épidémie, il faut avancer vite. » L’analyse des sueurs va venir dans un second temps. En Corse, les équipes du SIS-2A vont collaborer avec le laboratoire de l’université de Corte pour analyser les prélèvements. « Ce serait la cerise sur le gâteau de détecter des composés ou des pics de composés dans les analyses de sueur, mais on est dans l’inconnu, insiste Aymeric Bénard. Le chien a des capacités olfactives exceptionnelles, qu’on est loin d’imaginer. Il est possible qu’il détecte des traces infimes qui ne seraient pas identifiables en laboratoire. »

Des tests dans plusieurs pays
Pour poursuivre leurs recherches, les équipes de Maisons-Alfort et d’Ajaccio ont cependant besoin de plus de prélèvements de sueur. Or, avec le ralentissement de l’épidémie et la chute du nombre de malades hospitalisés, les possibilités se réduisent, d’autant que les recherches vétérinaires ne sont pas en tête des priorités.

L’hôpital de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Henri-Mondor, à Créteil (Val-de-Marne), fait partie des établissements qui envoient des échantillons aux chercheurs. Depuis quelques semaines, ses équipes identifient des patients volontaires dans les unités Covid-19 et hors Covid-19, afin que le groupe témoin vienne du même hôpital. Les patients Covid doivent avoir été testés par PCR il y a moins de sept jours et être en début de traitement, pour ne pas fausser les résultats. « Les patients à qui on propose le test sont d’abord surpris, mais se montrent très vite intéressés, raconte Eric Levesque, chef du service d’anesthésie-réanimation d’Henri-Mondor. Le prélèvement est très facile et non invasif. »

Dominique Grandjean, chef du service vétérinaire des sapeurs-pompiers de Paris : « Former des chiens ne prend que quelques jours, et cela ne coûte pas cher. Une fois entraînés, ils peuvent faire des centaines de détections par jour. »

Les capacités de détection olfactive des chiens suscitent l’intérêt de plusieurs pays. L’université Saint-Joseph à Beyrouth, au Liban, a initié une expérimentation semblable à celle de l’ENVA et, au Royaume-Uni, la London School of Hygiene & Tropical Medicine a reçu 500 000 livres (556 000 euros) de subventions pour lancer une étude avec l’organisation Medical Detection Dogs et l’université de Durham.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le chien secouriste sous la loupe des scientifiques
Si les études en phase 2 confirment l’efficacité du dépistage par les canidés, ces derniers pourraient se montrer utiles dans des usages complémentaires des tests virologiques et sérologiques. Dans des aéroports, sur des paquebots de croisière, à l’entrée de stades de football…, partout où il faut dépister massivement et rapidement, les chiens pourraient se révéler de précieux alliés.

« On ne se prononce pas sur les conditions d’application, c’est aux autorités de le faire, glisse Dominique Grandjean. Mais former des chiens ne prend que quelques jours, et cela ne coûte pas cher. Une fois entraînés, ils peuvent faire des centaines de détections par jour. » Et grâce au principe du filtre, la détection peut se faire à distance, sans que les chiens approchent les personnes. De quoi rassurer les cynophobes.

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Re: Le malinois dans les médias

Messagepar yannick » lun. 27 juil. 2020 16:05

pour désensibiliser les cynophobes : d'abord une séance détection covid in vivo sur la personne , puis si négatif on lui fait ensuite enfiler un bras ou jambe (au choix) de costume et une séance de mordant sous contrôle du maître chien : joindre l'utile à l'agréable :D :D

Hello
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Re: Le malinois dans les médias

Messagepar Hello » mar. 28 juil. 2020 08:32

jordring34 a écrit :
Hello a écrit :Je n'arrive pas a lire ton lien Macqma ;)


Je ne pense pas qu'il y ait de lien, le texte est sous la photo :D

Sont doués nos loulous :)



Ok merci , ca fonctionne maintenant ;)

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Re: Le malinois dans les médias

Messagepar Dom-ES » mar. 28 juil. 2020 08:43

Hello a écrit :Ok merci , ca fonctionne maintenant ;)


:lol: :lol: :lol: Tu as retrouvé tes lunettes ? :lol: :lol: :lol:
Dom & Tattoo vous saluent

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Re: Le malinois dans les médias

Messagepar Hello » mer. 29 juil. 2020 08:23

:D :D :D
L'article ne s'affichait pas ...l'informatique et ses mysteres ;)