BEROLA a écrit :Demain il va faire plus de 20° et j'avais envie d'emmener Malko faire quelques km de cani/vtt
mais j'ai lu qu'il ne fallait pas faire courir un chien au dessus de cette température !!!
si c'est vrai on ne va plus beaucoup en faire , ou alors qu'en hiver ???
qui dit vrai ?
Laisser courir un chien en liberté qui peut courir à son rythme, s'arrêter quand il veut, se mettre à l'hombre, poser ses pattes sur une surface fraiche, se baigner et l'obliger à courir à coté d'un vélo ou le faire tracter, sont 3 situations qui n'ont absolument rien à voir entre elles.
Je n'ai rien inventé :
http://www.neigesdor.com/cani-vtt-page-2"La FSLC (Fédération des Sports et Loisirs Canins), soucieuse du bien être des chiens porte grande attention aux conditions climatiques du jour de l’épreuve. Tout d’abord, quelque soit la température, chaque épreuve doit comporter un point d’eau à mi-parcours si la distance est supérieur à 5 km. De plus, le départ et l’arrivée doivent comporter une douchette ou un bac permettant le trempage des chiens, ainsi que des points d’eau potable. Si la température ambiante dépasse les 20°C, un point d’eau est obligatoire tous les 2 km sur le parcours. Au-delà de 30°C, l’organisateur est tenu d’annuler la course.
Attention !
Chez certaines races plus sensibles à la chaleur telles que les races nordiques, il est recommandé de ne pas pratiquer d'activités sportives au dessus de 15°C."Hors si je ne me trompe pas le tien à plus du husky que du malinois.............et regardes aussi les distances en compétition : jusqu'à 16° maxi 9 km, de 16 à 25 maxi 7 km et au delà maxi 5 km...........
Ce que je sais :
Les chiens thermorégulent principalement par évaporation respiratoire
Chez le chien, l’évaporation par halètement représente la modalité principale de thermolyse. Or cette modalité n’est possible que si la teneur en eau de l’air est faible.
Ainsi, lorsque l’hygrométrie relative de l’environnement dépasse les 80 %, il est impossible de vaporiser de l’eau dans des conditions normales. Ce qui veut dire que temps orageux = danger
L’acclimatation à la chaleur est un processus physiologique qui permet à l’organisme de mieux dissiper la chaleur. Chez l’animal elle se produit partiellement en dix à vingt jours et totalement en 60 jours. Elle provoque une augmentation de la performance cardio-vasculaire, une activation du système rénine angiotensine, une rétention de sel, une amélioration de la sudation et une augmentation du taux de filtration glomérulaire. (JOHNSON et al., 2006)
Ce n'est pas très facile à réaliser dans les régions du nord de la France, les températures faisant souvent le yoyo, alors comme Rosy, je me lève à 6h du matin pour courir avec mes chiens, par contre dans le sud, après acclimatation à la chaleur, on peut peut-être dormir plus longtemps MDR.
Conséquences de l’hyperthermie sur le travail musculaire :
L’intégration du travail musculaire et les mécanismes de thermorégulation s’oppose en partie chez le chien au niveau de la répartition du débit sanguin. Ainsi, lorsque le travail musculaire se prolonge ou lorsque la température ambiante est trop élevée, l’animal accumule de la chaleur. Cette hyperthermie a de nombreuses conséquences sur le travail musculaire de part ses effets sur le métabolisme cellulaire, et sur le système nerveux central
L’entrainement à l’exercice a un effet plus prononcé sur la fréquence cardiaque que l’acclimatation à la chaleur. De plus la progression est plus lente lorsque la chaleur et l’entrainement sont combinés.
L’entrainement à l’exercice et l’acclimatation à la chaleur conduisent tous les deux à une diminution du travail cardiaque bien que par des mécanismes différents. L’entrainement agit sur la fréquence cardiaque alors que l’acclimatation à la chaleur joue sur la compliance vasculaire.