l'effet pygmalion
Posté : jeu. 8 févr. 2018 07:13
Piste de travail intéressante, article de Didier Escallier:
L’effet Pygmalion
Lorsque j’étais jeune concurrent, un jour de concours, mon chien à fait une erreur grossière. J’ai pensé « quel con ce chien », mais je l’ai pensé tellement fort, que le juge l’a entendu. Il m’a vertement sermonné en m’expliquant qu’il ne fallait jamais dénigrer son chien, qu’il le ressentait, et que cela nuisait à son comportement en concours (et il m’a enlevé des points).
J’ai tout d’abord pensé « quel con ce juge, mon chien est bête, un point c’est tout ». Mais avec l’expérience, je me suis rendu compte qu’il avait complètement raison (le contraire aurait été étonnant car c’est un grand dresseur). Si on doute de son élève, alors il ne va pas progresser, et on va le trouver de plus en plus idiot, et il va encore moins progresser ….
J’ai fait quelques recherches sur le sujet, et j’ai découvert que cet effet a été étudié, et s’appelle l’effet Pygmalion.
Le jugement que porte l’enseignant sur son élève influe sur sa capacité d’apprentissage, et sur son comportement lors des compétitions canines. Cela n’a rien de magique. Si l’enseignant croit dans les capacités de son élève, il sera plus patient, plus attentionné, et en retour l’élève sera plus concentré, plus impliqué.
Il est très important de renvoyer une image mentale positive à son chien, à l’entraînement comme en concours. Je peux vous assurer que lorsque je rentre sur un terrain de concours, j’encourage Jessy dans ma tête, je me dis « allez ma grande, on va réussir cet exercice », et si elle rate « c’est pas grave, on continue ». Et ça marche. Ceux qui pratiquent le pistage savent tout ce qui peut passer comme information dans la longe. Alors que je vois de nombreux concurrents sur le visage duquel on peut lire des choses qui vont du « qu’est ce que je fais là, je serais mieux au chaud devant la cheminée », au « quelle connerie il va encore me faire aujourd’hui ». Et ça ne loupe pas, le résultat n’est généralement pas terrible. Et si vous interrogez ces concurrents à la sortie du terrain, vous verrez que leur discours est proche de ce que vous avez imaginé.
Et je peux vous assurer que si un de mes élèves dénigre son chien en ma présence, il se fait vertement rappeler à l’ordre.
Positivez, vous n’en aurez que des bénéfices. Mais faite-le avec conviction, soyez sincère, sinon ça ne fonctionne pas!
L’effet Pygmalion
Lorsque j’étais jeune concurrent, un jour de concours, mon chien à fait une erreur grossière. J’ai pensé « quel con ce chien », mais je l’ai pensé tellement fort, que le juge l’a entendu. Il m’a vertement sermonné en m’expliquant qu’il ne fallait jamais dénigrer son chien, qu’il le ressentait, et que cela nuisait à son comportement en concours (et il m’a enlevé des points).
J’ai tout d’abord pensé « quel con ce juge, mon chien est bête, un point c’est tout ». Mais avec l’expérience, je me suis rendu compte qu’il avait complètement raison (le contraire aurait été étonnant car c’est un grand dresseur). Si on doute de son élève, alors il ne va pas progresser, et on va le trouver de plus en plus idiot, et il va encore moins progresser ….
J’ai fait quelques recherches sur le sujet, et j’ai découvert que cet effet a été étudié, et s’appelle l’effet Pygmalion.
Le jugement que porte l’enseignant sur son élève influe sur sa capacité d’apprentissage, et sur son comportement lors des compétitions canines. Cela n’a rien de magique. Si l’enseignant croit dans les capacités de son élève, il sera plus patient, plus attentionné, et en retour l’élève sera plus concentré, plus impliqué.
Il est très important de renvoyer une image mentale positive à son chien, à l’entraînement comme en concours. Je peux vous assurer que lorsque je rentre sur un terrain de concours, j’encourage Jessy dans ma tête, je me dis « allez ma grande, on va réussir cet exercice », et si elle rate « c’est pas grave, on continue ». Et ça marche. Ceux qui pratiquent le pistage savent tout ce qui peut passer comme information dans la longe. Alors que je vois de nombreux concurrents sur le visage duquel on peut lire des choses qui vont du « qu’est ce que je fais là, je serais mieux au chaud devant la cheminée », au « quelle connerie il va encore me faire aujourd’hui ». Et ça ne loupe pas, le résultat n’est généralement pas terrible. Et si vous interrogez ces concurrents à la sortie du terrain, vous verrez que leur discours est proche de ce que vous avez imaginé.
Et je peux vous assurer que si un de mes élèves dénigre son chien en ma présence, il se fait vertement rappeler à l’ordre.
Positivez, vous n’en aurez que des bénéfices. Mais faite-le avec conviction, soyez sincère, sinon ça ne fonctionne pas!