les mains dans la gamelle
Posté : ven. 29 déc. 2017 13:27
Petite question précise qui fait echo a des enjeux plaus larges :
est-ce que vous pouvez librement manipuler la gamelle de votre chien une fois qu'il est en train de manger ?
Pour ma chienne, elle est très protectrice de sa gamelle et lorsque j'en approche les mains, elle commence à grogner. Jusqu'alors je l'ai toujours laissée tranquille : jugeant qu'il y avait là une propriété sur laquelle je n'avais pas à empiéter. (je précise qu'elle est tout à fait respectueuse et obéissante avant que je dise "allez" et qu'elle se jette sur la pitance)
Ces jours derniers, j'ai vu mon cousin qui est berger et qui connaît donc bien les chiens (patous pour la protection de troupeau et border pour gérer le troupeau). C'était la première fois qu'il voyait ma chienne et il a passé un peu de temps à la "tester". Selon lui, il ne faut pas tolérer qu'elle me grogne dessus quand j'approche les mains de sa gamelle : elle devrait tout accepter sans broncher. Il a poussé ma chienne dans ses retranchements en mettant ses mains dans la gamelle (moi c'est mon premier chien, je suis plutôt citadin d'origine..lui il y est allé franco) : elle a grogné, elle a pincé... Il l'a saisi par la peau du coup pour qu'elle se soumette, jusqu'à ce qu'elle arrête de grogner... Selon lui, c'est comme ça qu'il faut faire. Et je respecte son avis, fruit de l'expérience personnelle et de la tradition paysane.
Cependant, je ne suis pas sûr que cette approche prenne en compte les subtilités liées au parcours de ma chienne : plusieurs maîtres, refuge, grande autonomie par rapport à l'humain, etc.
Du coup, je suis un peu perdu. Ça fait un moment que je me demande si je devrais remettre un peu d'autorité dans nos rapports - quitte à passer par un peu de rugosité (je ne pense pas à de la violence physique, mais lever le ton par exemple) - ou s'il faut absolument rester dans une attitude quasi exclusivement positive afin de préserver ce lien qui - au bout de 15 mois maintenant - reste fragile. Le positif a montré ses limites je crois pour l'obéissance : elle préfère largement la liberté à mes caresses.
Qu'en pensez-vous ?
Est-ce qu'on peut utiliser des situations de conflit, où le chien grognerait ou remonterait ses babines face à son maître (on conviendra qu'il faut avoir à ce moment là le sang froid et les bons gestes pour ne pas reculer) pour régler des questions de dominance ? ou est-ce que c'est à proscrire ?
J'ai jusqu'à présent évité les situations de conflit frontal - par exemple la gamelle. Est-ce que je n'ai pas ainsi laissé s'installer un statu quo sur le leadership ? Comme le dit Grandes Oreilles, dans les meutes de chien, le leader ne laisse pas de place à l'ambiguité..
est-ce que vous pouvez librement manipuler la gamelle de votre chien une fois qu'il est en train de manger ?
Pour ma chienne, elle est très protectrice de sa gamelle et lorsque j'en approche les mains, elle commence à grogner. Jusqu'alors je l'ai toujours laissée tranquille : jugeant qu'il y avait là une propriété sur laquelle je n'avais pas à empiéter. (je précise qu'elle est tout à fait respectueuse et obéissante avant que je dise "allez" et qu'elle se jette sur la pitance)
Ces jours derniers, j'ai vu mon cousin qui est berger et qui connaît donc bien les chiens (patous pour la protection de troupeau et border pour gérer le troupeau). C'était la première fois qu'il voyait ma chienne et il a passé un peu de temps à la "tester". Selon lui, il ne faut pas tolérer qu'elle me grogne dessus quand j'approche les mains de sa gamelle : elle devrait tout accepter sans broncher. Il a poussé ma chienne dans ses retranchements en mettant ses mains dans la gamelle (moi c'est mon premier chien, je suis plutôt citadin d'origine..lui il y est allé franco) : elle a grogné, elle a pincé... Il l'a saisi par la peau du coup pour qu'elle se soumette, jusqu'à ce qu'elle arrête de grogner... Selon lui, c'est comme ça qu'il faut faire. Et je respecte son avis, fruit de l'expérience personnelle et de la tradition paysane.
Cependant, je ne suis pas sûr que cette approche prenne en compte les subtilités liées au parcours de ma chienne : plusieurs maîtres, refuge, grande autonomie par rapport à l'humain, etc.
Du coup, je suis un peu perdu. Ça fait un moment que je me demande si je devrais remettre un peu d'autorité dans nos rapports - quitte à passer par un peu de rugosité (je ne pense pas à de la violence physique, mais lever le ton par exemple) - ou s'il faut absolument rester dans une attitude quasi exclusivement positive afin de préserver ce lien qui - au bout de 15 mois maintenant - reste fragile. Le positif a montré ses limites je crois pour l'obéissance : elle préfère largement la liberté à mes caresses.
Qu'en pensez-vous ?
Est-ce qu'on peut utiliser des situations de conflit, où le chien grognerait ou remonterait ses babines face à son maître (on conviendra qu'il faut avoir à ce moment là le sang froid et les bons gestes pour ne pas reculer) pour régler des questions de dominance ? ou est-ce que c'est à proscrire ?
J'ai jusqu'à présent évité les situations de conflit frontal - par exemple la gamelle. Est-ce que je n'ai pas ainsi laissé s'installer un statu quo sur le leadership ? Comme le dit Grandes Oreilles, dans les meutes de chien, le leader ne laisse pas de place à l'ambiguité..