Methos a écrit :Nico78888 a écrit :Des nouvelles de votre loulou Methos ? Ce scanner ?
il a confirmé ce que le véto suspecté. Problème de connections qui ne se font pas au niveau du cervelet
Bien sûr puisque c'est grâce à ça que dans son laboratoire, Patrick Pageat en comparant ces scanners et IRM avec ceux des chiens équilibrés, à pu le premier décrire le syndrome qu'il a appelé HS/HA.
Je vous remets le texte du le Docteur Joël DEHASSE :
« Le contrôle de la motricité volontaire est soumis à l’efficacité d’un petit interrupteur cérébral constitué de quelques cellules nerveuses en série, un peu à l’image d’un interrupteur électrique. Comme de nombreuses autres structures du cerveau, cet interrupteur nécessite une maturation, et celle-ci dépend de l’influence de l’environnement, dont l’éducation. Si la structure de cet interrupteur est déficiente, le chien risque de devenir hyperactif.»
Et un autre du même auteur :
«Mécanismes neurobiochimiques de l'inhibition
L'inhibition et l'autorégulation étant des processus vitaux, leurs mécanismes neurobiochimiques sont nombreux.
Récepteurs présynaptiques inhibiteurs de la libération des monoamines.
Enzymes cataboliques ou inhibiteurs des neurotransmetteurs: mono-amine-oxydases
Systèmes de recaptage des monoamines
Neuromédiateurs strictement inhibiteurs: GABA, glycine.
Neuromédiateurs parfois inhibiteurs: les neurones à sérotonine des noyaux de la base sur les neurones à dopamine du striatum; les noyaux sérotoninergiques sur la sensibilité cutanée, ...
Système striato-nigropallidofuge (P. Pageat): sorte d'interrupteur cérébral comportant un neurone à dopamine striatal et deux à GABA, permettant d'inhiber l'activation spontanée des neurones moteurs. C'est ce système qui est mis en place lors de l'apprentissage du contrôle de la motricité.»
Ce que le scanner de Methos montre presque à coup sûr : c'est l'absence de maturité de cet "interrupteur".
De là à euthanasier un chiot de 6 mois il y a une limite qui je trouve est dépassée, sauf que ce véto préfère sans doute que ce chiot, qu'il considère comme très dangereux dans des mains inexpérimentées, une fois adulte, ne se retrouve pas dans la "nature" et il préconise une solution radicale qui le met lui aussi à l’abri, car il ne faut pas oublier qu'il peut être tenu pour responsable en cas "d'accident".