Zed a écrit :Blague à part, saurais tu me dire CHR si ce schéma est valable aussi entre des femelles ? J'ai lu ici que chez les femelles il existe un rapport de force plutôt qu'une véritable hiérarchie. Et c'est vrai que la frontière est floue entre nos deux chiennes, il est difficile de comprendre qui à la primeur sur qui..
Tu as raison les femelles ne participent pas de la même façon à l'organisation d'une meute, tout dépend aussi si elle sont stérilisée ou pas. Les chaleurs remettent presque toujours en cause les équilibres, si elle ont reproduit ou pas, si il y a encore des jeunes non pubère etc.
Ma femme étant savoyarde, quand elle avait encore de la famille à Annecy que l'on visitait fin janvier, j'ai parfois eu l’occasion d'en discuter avec des musheurs (avant la Grande Odissée fin janvier c'était l'Alpirod organisé par Dominique Grandjean) qui pour faire travailler des chiens ensemble ont absolument besoin qu'il n'y ait pas de conflit. Aucun n'avait vraiment de solution pour les femelles et voilà en gros ce que j'avais pu en retenir :
« En règle générale et sauf cas très particulier, il ne faut jamais toucher aux relations dans le groupe des mâles alors qu’avec l’expérience, il ne faudra pas hésiter, si cela est justifié, à imposer une certaine «discipline» chez les femelles et ce sans considération de hiérarchie.
Pourquoi ?
- Le groupe n’est jamais stabilisé de façon acquise
- Les mâles n’interviendront jamais dans une relation entre femelles (l’inverse n’est pas vrai)
- Les modifications hormonales influent énormément et de façon aléatoire. Ce dernier point est litigieux car il influe autant en positif qu’en négatif et de façon différente suivant les femelles. Ce n’est pas lui qui doit être pris en compte même si il ne doit pas être négligé.
- La présence éventuelle de chiots ou de jeunes non hormonalement stables, peut modifier la donne.
- Il n'existe pas de hiérarchie chez les femelles mais seulement des "rapports de force".
Une femelle ne peut pas être dominante (au sens chef du groupe) car elle ne possède pas intrinsèquement ou par instinct, de sens hiérarchique et surtout, parce que dans un groupe stabilisé, elle n’a normalement aucune crainte à ressentir de la part du groupe chef (mâles) ou d’un de ses composants. »